Un âge sombre pas si sombre, des memes studies et les avis Google du néolithique
dernieronglet.substack.com
Ces dernières semaines ont été un peu mouvementées. Cette quatrième lettre aura donc mis une semaine de plus que prévue à trouver vos boîtes mail. J'espère qu'elle vous plaira ! Ce dont on garde les traces, ce qui disparaît Il y a quelques jours, l'anthropologue Marshall Sahlins est mort. Durant sa longue vie, il a contribué à transformer en profondeur notre vision des sociétés dites primitives et de leurs économies. Souvent décrites comme des économies de subsistances, où le quotidien serait une lutte permanente contre le manque de nourriture et de ressources, il a montré grâce à de très nombreuses recherches que tout cela était faux. Bien loin d'un quotidien harassant, la plupart des membres de ces sociétés ne travaillaient au contraire que trois à quatre heures par jour pour répondre à leurs besoins, et ce notamment parce que l'idée d'accumulation et d'excédent leur était étrangère. Le travail était donc entièrement subordonné aux besoins réels et immédiats, et le fruit de ce travail mis en commun.
Un âge sombre pas si sombre, des memes studies et les avis Google du néolithique
Un âge sombre pas si sombre, des memes…
Un âge sombre pas si sombre, des memes studies et les avis Google du néolithique
Ces dernières semaines ont été un peu mouvementées. Cette quatrième lettre aura donc mis une semaine de plus que prévue à trouver vos boîtes mail. J'espère qu'elle vous plaira ! Ce dont on garde les traces, ce qui disparaît Il y a quelques jours, l'anthropologue Marshall Sahlins est mort. Durant sa longue vie, il a contribué à transformer en profondeur notre vision des sociétés dites primitives et de leurs économies. Souvent décrites comme des économies de subsistances, où le quotidien serait une lutte permanente contre le manque de nourriture et de ressources, il a montré grâce à de très nombreuses recherches que tout cela était faux. Bien loin d'un quotidien harassant, la plupart des membres de ces sociétés ne travaillaient au contraire que trois à quatre heures par jour pour répondre à leurs besoins, et ce notamment parce que l'idée d'accumulation et d'excédent leur était étrangère. Le travail était donc entièrement subordonné aux besoins réels et immédiats, et le fruit de ce travail mis en commun.